Consentement

Vous trouvez pas que les stéréotypes de genre nous polluent la vie ? On éduque les garçons dans une virilité abusive, et les filles dans l’obligation de séduire et de se faire désirer. On nous apprend que les garçons doivent faire le premier pas,, que les filles doivent attendre, acquiescer, ou se laisser faire… Tout ça contribue parfois à nous faire oublier nos propres envies, oublier de nous écouter et de dire ce que nous souhaitons ou ne souhaitons pas dans nos relations. Le désir ne se force pas et ne se commande pas. N’oublie pas qu’un rapport non consenti est un viol. C’est un crime grave qui est sévèrement puni par la loi.

Consentir c’est autoriser, permettre quelque chose, avec l’idée d’un accord pleinement réfléchi. Dans le cadre d’un rapport sexuel, s’il n’y a pas consentement c’est un viol. On ne saute pas sur quelqu’un pour l’embrasser par surprise contrairement à ce qu’on peut voir dans certains films. Quand on vous dit « non » ça ne veut pas dire qu’il faut insister comme on le voit dans le porno. Non c’est non. Tu dois vérifier le consentement de la personne en combinant des éléments verbaux et non-verbaux. Parce que si par exemple la personne est dans un état second, a bu de l’alcool, [fumé], consommé d’autres types de drogues ou qu’elle est endormie ou inconsciente, elle ne peut pas consentir. Ce n’est pas un consentement non plus quand la personne : [dit non] ne dit rien, hésite, ne veut plus, est forcée, manipulée, sous l’autorité de l’autre, etc. Et même si la personne est habillée sexy, a posté ou envoyé des nudes, rien de tout cela n’indique que la personne est consentante pour avoir un rapport sexuel. Le consentement doit être libre et éclairé, et ça passe par la communication !

Pour aller plus loin, nous vous proposons de découvrir la vidéo ci-dessous qui explique très bien la notion de consentement !